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L’empathie enseignée à l’école

Bonjour !

Je profite de ce moment symbolique de rentrée pour vous souhaiter à tous une excellente reprise. Grand sourire.
Je nous souhaite que le plaisir d’apprendre et de partager soit notre principal « Credo » !
Pour nos enfants, pour nous adultes, c’est le moment de tirer parti le meilleur de nos vacances et pourquoi pas garder cet air de vacances dans nos esprits pour continuer de surfer sur la vague de nos envies, de nos rêves !

Cette rentrée scolaire foisonne de partages sur notre système d’éducation nationale. Des articles dans la presse, des conférences, des interviews ne cessent de s’interroger sur notre manière de transmettre et garder réveillés nos enfants. Les écoles alternatives fleurissent de plus en plus. Montessori, Steiner, Freinet et d’autres… notamment l’Ecole Autonome qui ouvre aujourd’hui-même ses portes.

Nous entendons aussi beaucoup parler en cette rentrée des avancées de Céline Alvarez, une ancienne institutrice présentée comme une passionnée et révolutionnaire, qui vient d’écrire un livre « Les lois naturelles de l’enfant « …

Une réflexion profonde est en train de s’opérer en France. Et il faut s’en réjouir.

Toujours dans les partages du moment, je découvre cet article sur l’enseignement obligatoire de l’empathie dans les écoles danoises.  Les Danois seraient les humains de la planète les plus épanouis.

Bien sûr cette démarche attire et exalte mon attention car le fil conducteur de mon travail en coaching et en médiation repose sur l’empathie. Le lien à soi et aux autres est source d’épanouissement. L’empathie nécessite d’être en lien avec soi pour être en lien avec les autres.

Je suis donc très heureuse de ces évolutions. Cela annonce un monde meilleur. Un monde à l’écoute, plus ouvert, plus respectueux des autres et de tout ce qui nous entoure. Egalement cela contribuera à développer davantage de coopération entre les uns et les autres. Bien sûr il faudra que cela soit accessible à tous pour que cela ait encore plus de sens et rayonne.

Bonne lecture et à bientôt !

Clémentine Lego

 

Source :  POSITIV

Dans les écoles du Danemark, les cours d’empathie sont obligatoires
Ressentir et comprendre les émotions de son entourage : tel est l’objectif de ces cours uniques au monde… dont la France devrait peut-être s’inspirer.

Par Axel Leclercq – 26 août 2016

« Pour qu’un enfant ait toutes les chances de s’épanouir, l’apprentissage de la lecture, de l’écriture et des mathématiques est un point essentiel. Mais ça ne suffit pas. Il en faut bien davantage pour être bien dans ses pompes. Et ça, le Danemark l’a bien compris : ce pays est le seul au monde dont les écoles enseignent l’empathie ! Et si c’était ça le secret du territoire le plus heureux de la terre ?

L’empathie est définie par le Larousse comme « la faculté intuitive de se mettre à la place d’autrui, de percevoir ce qu’il ressent. » Autrement dit, l’empathie désigne la capacité de chacun à écouter les autres et à comprendre leurs sentiments.

C’est cela qu’apprennent les jeunes Danois de 6 à 16 ans, à raison d’une heure de cours par semaine, et ce depuis une loi de 1993.

Alors, bien sûr, l’empathie ne s’enseigne pas comme on enseigne la grammaire ou la règle de trois. Il n’y a pas de méthode ni de devoirs à rendre. Mais ça s’enseigne quand même.

Lors de ces cours, les élèves sont tout simplement invités à communiquer, à écouter et à échanger entre eux. Par exemple, pour trouver une solution commune à un problème ou alors pour partager un gâteau qu’ils ont fait ensemble.

Ça n’a l’air de rien mais ces moments précieux forgent les enfants pour toujours. Or, par les temps qui courent, ce n’est pas un luxe, c’est juste primordial.

Une étude menée par l’université du Michigan, aux États-Unis, démontre en effet que les collégiens d’aujourd’hui sont beaucoup moins empathiques que ceux des années 1980 et 1990. Raison invoquée ? L’explosion du narcissisme et le règne du « Moi, je. »

Conséquence de ce renfermement sur soi : selon cette étude, 1/3 des collégiens seraient déprimés…

Apprendre à un gamin à ressentir les émotions de son entourage ne fait donc pas seulement du bien à l’entourage, mais aussi à l’enfant en question : être empathique augmente ses chances de devenir un adulte heureux, épanoui et équilibré.

En somme, c’est au moins aussi important qu’un cours d’anglais ou de mathématiques !

Non, décidément, si le Danemark trône à la première place des pays les plus heureux du monde, ça ne doit rien au hasard. On en touche un mot à notre ministère de l’Éducation nationale ? »